Archer et Runner

Semi-Marathon de Paris 2012 – 1h34:49

noostromo a couru le semi-marathon de Paris 2012

En ce premier dimanche de mars, je suis dans le sas jaune du Semi de Paris. Le jaune qui signifie que l’on se croit capable de courir 21,1 km en moins d’1h35.

J’ai basé cette estimation en fonction de mes derniers tests VMA. Cette course n’est pas un grand objectif de ma saison, plutôt une étape dans la longue préparation du Marathon de Paris (15 avril). Bon, Il y a quand même quelques inconnues : le dernier test VMA date de l’été dernier, donc plus très fiable, ne reflétant pas forcément la forme du moment et  je n’ai plus participé à une course officielle depuis la Saintexpress, il y a 3 mois. Mais après réflexion, cette course revêt une certaine importance, car courir un semi-marathon en 1h35 ouvre la porte des 3h30 pour le marathon.

Semi de Paris - Dossard 4797
Semi de Paris – Dossard 4797

C’est donc avec le dossard 4787, siglé noostromo 😉 accroché à mon nouveau maillot Runnosphère que je franchis la ligne de départ peu après 10h. Je me sens en forme. J’ai choisi l’option autonomie totale avec le sac à eau. Quelques minutes plus tôt, je me suis échauffé avec les amis de la Runnosphère Greg, Philippe et Salvio qui jouent dans une autre catégorie, en visant des temps entre 1h25 et 1h30. Dans le sas je continue à m’échauffer tant qu’il reste de la place, puis je me place à proximité d’un meneur d’allure. Le départ est donné (même si je n’ai pas entendu le coup de pistolet). Ça avance, un peu par à coups, puis de manière plus fluide dès la ligne de départ franchie.

30' avant le départ (photo Giao.fr)
30′ avant le départ (photo Giao.fr)

J’ai décidé dès le départ de rester à portée du meneur d’allure 1h35 qui était proche de moi dans le sas. Je l’ai donc en visuel, à environ 20 mètres devant pendant les premiers kilomètres. 4:48 pour le premier kilomètre, je m’inquiète un peu de l’allure du meneur. Les 4:32 du second kilomètre ne me rassurent pas trop non plus. Je décide donc d’accélérer et de lâcher le meneur et toute la grappe de coureurs autour de lui. J’ai un autre point de mire au loin : le second meneur d’allure 1h35, parti à l’avant du sas. Il est loin, très loin, finalement trop loin… Je traverse le bois de Vincennes à une allure plus conforme à l’objectif fixé.

Je passe sous l’arche des 5 km en 22’29. Pile dans les temps ! J’ai déjà rattrapé les 30 secondes de retard du début de course…

Le premier ravito est là et je manque de peu la chute à cause d’un autre coureur qui me coupe la route au dernier moment en voulant aller à la table de ravito. Pffff ! J’entre dans Paris à une allure que je trouve finalement un peu rapide, mais que j’arrive à maintenir sans trop de peine. Même la montée de la rue Taine se passe sans problème. On file vers Bastille. Les 10 kilomètres sont déjà là. 44:25 se sont écoulées depuis le départ. J’ai accumulé une avance d’une trentaine de secondes dans ces 5 derniers kilomètres. Bastille, puis l’hôtel de ville, je commence à ralentir, je perds quelques secondes au kilomètre, mais je ne m’inquiète pas plus que ça, j’ai un matelas assez confortable. J’avale un gel Mulebar Strudel peu avant l’heure de course, il m’apporte un peu d’énergie. J’en ai un second dans la poche, mais je ne l’utiliserai pas, craignant un peu l’overdose de sucre. Bastille à nouveau, et c’est le cap des 15 km que je  franchis en 1h07:22. Je n’ai plus que 8 secondes d’avance sur l’objectif. Comme l’an dernier, je pioche un peu dans la montée de la rue de Reuilly, après notre second passage à Bastille.

18e kilomètre, en tournant la tête j’aperçois le meneur d’allure 1h35 qui est remonté à ma hauteur. Inexorablement il me dépasse. Petit coup au moral. Il a joué la carte du négative split ! Pas moi et je commence à le regretter. Je m’emploie à le garder en point de mire à 100m devant moi et temporise. Je ne perds plus de temps, c’est déjà une bonne chose mais je n’ai plus de marge de sécurité sur le chrono. Je patiente encore un peu et dans le dernier kilomètre je trouve les ressources pour accélérer une dernière fois. Je rattrape petit à petit le meneur d’allure qui encourage tous les coureurs proches de lui. Je le dépasse dans les derniers mètres et coupe la ligne en 1h34:49. Objectif rempli !

Après la ligne je continue à avancer, pour faire descendre le coeur tranquillement (sur la ligne, j’ai atteint les 186 bpm, presque ma FCmax). Je récupère un poncho pour me protéger du froid, puis la médaille et englouti quelques bananes et oranges à la table de ravitaillement. Je récupère doucement en marchant. Je suis content de ma course. J’aurai peut être pu la gérer un peu mieux, mais au final j’ai passé un très bon moment dans les rues parisiennes et j’ai amélioré mon temps de l’an dernier et donc mon record de près de 1’40.

Je m’empresse de rejoindre Clara, qui m’attend une rose à la main, puis ce sont les amis de la Runnosphère qui arrivent. Les records sont tombés aujourd’hui ! On va refaire la course autour d’une pizza et d’une bière !

Un petit mot sur l’organisation : pas de problème particulier de mon côté, tout était fluide. Après on peut toujours faire des suggestions : des toilettes dans les sas peut-être, à l’image de ce que fait le Paris-Versailles (à la place des zones de jetage des ponchos).

La Runnosphère y était :

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