Running Session #83 – Trail Extreme Lillois 15km 2010

Ce week-end, je quitte mes terres versaillaises pour aller arpenter les sentiers forestiers du Nord.

Le programme : le Trail Extreme Lillois, dans sa version 15 km pour moi. Une première approche du trail.

Par chance, il n’y a pas eu de pluie cette semaine. Le terrain étant déjà très gras à cause des pluies des quinze jours précédents, cela sera suffisant 😉

L’avant course.

J’arrive à Lille le samedi matin. et je passe la journée à faire un peu de tourisme dans cette ville que je ne connaissais pas.

A midi je retrouve Nico de letsrun et Greg de mon1ermarathon pour la 3e Pasta Running Party. Greg qui devait initialement participer au 8 km y renonce finalement compte tenu de l’horraire très tardif de la course (12h !!!). Il est vrai que sur cette compétition, les départs sont vraiment tardifs : 11h30 pour le 15 km…

La course.

Pour l’avantage d’un départ à 11h30, c’est qu’on peut faire une petite grasse matinée 😀 ce dont je ne me prive pas… Niveau équipement : bonnet Gore, gants Craft, 1ère couche Craft et T-Shirt technique Kalenji (orange – courir pour les enfants), collant Kalenji et mes XT-Wings aux pieds (je sais, j’avais dit que je les jetterai après la StrongmanRun, mais finalement elle m’ont été encore bien utiles).

Dehors, il fait 5°C et le temps est gris, mais pas d’un gris annonciateur de pluie. Juste gris.

Pas de petit déjeuner, ni de gatosport. J’ai remplacé par une mulebar licorice (dont je n’aime guère le gout alors que je suis un grand fan de réglisse).

10h15, j’arrive sur au Gymnase Youri Gagarine et je récupère mon dossard, le n°470 (c’est un dossard-puce, qu’il faut rendre après la course). Je retrouve ensuite au lieu de rendez-vous dd2012 et nico tous deux inscrits au 15 km et un pote de dd2012 inscrit sur le 8.

Les concurrents du 30km viennent de partir alors que ceux du 45 sont déjà sur la route depuis une heure.

Nous avons droit à un briefing assez marrant avant de nous diriger ensemble (il y a 250 inscrits) vers la ligne de départ. Sur une large étendue d’herbe en bordure de canal a été tracé cette ligne de départ. Avec Nico et dd2012, on part s’échauffer un minimum.

Il fait vraiment froid et on se refroidit très vite.

J’active Strands sur l’iPhone et ma caméra. Je peux pas m’empêcher de me souvenir du départ de la Strongman Run. Mais là c’est bien différent : la ligne est très large, il n’y a pas de pente et on n’est que 250.

11H30, c’est le départ au pistolet ! Je me rabats immédiatement sur le chemin stabilisé le long du canal et accélère. Ca part très vite et je suis entrainé dans le mouvement. L’allure très soutenue est facilité par ce chemin très roulant.

On franchit une première passerelle (voici ici l’occasion de ce billet de pester contre le changement de fournisseur de carte procédé par Garmin Connect. Nous avons maintenant droit à BingMaps en lieu et place de GoogleMaps. Outre le fait que graphiquement le mode carte de Bing est vraiment très moche, les vues satellites sont elles aussi d’une qualité bien moindre et apparemment aussi moins actualisées. En effet, cette première passerelle n’est pas sur la photo satellite !!! Voilà, j’ai râlé, on peut continuer).

Puis une deuxième passerelle. Le peloton s’est déjà bien étiré et c’est tant mieux car on entre maintenant dans des portions plus étroites.

Les trois premiers kilomètres ont été avalés en 4’52, 5’01, 5’08. C’était la partie facile, pratiquement plate. Mais là on entre dans des portions très cassantes, glissantes et boueuses. Pour résumer, on va passer notre temps à grimper sur les terres-pleins des fortifications et à en descendre avec entre les montées et les descentes, des singles tracks très sinueux. J’avais un peu l’impression de faire du fartlek, obligé de constamment relancer.

La cadre est absolument magnifique. Quel magnifique parc !

Pendant 8 km, on suit cette alternance de montées-singles sinueux-descentes extrêmement cassante. Il y a des passages très boueux, en particulier en passant sous la route qui conduit à l’intérieur du fort, j’ai failli y laisser une chaussure (je pense que si j’avais mis mes Mizuno équipées de lacets Xtenex, je la laissais dans la boue 😉 ).

Un peu plus loin, on franchit le petit ruisseau sur une grosse poutre. Elle est assez large, mais nos chaussures sont saturées de boue. Du coup la poutre est très boueuse aussi et glissante.

Les temps des km 4 à 10 : 6’12 – 5’46 – 6’20 – 6’03 – 6’07 – 6’02 – 5’20.

J’avais réglé mon partenaire virtuel sur 5’20 /km (ce qui faisait un temps de 1h20), mais je me suis bien vite rendu compte que c’était impossible à atteindre et que si j’arrivais à mon objectif de 1h25 cela serait déjà pas mal. Je prend un gel isostar gout cola au km 8. Le parcours est assez sympa. Il fait des sortes de boucles ouvertes, de sorte qu’on peut voir tantôt la tête de la course, tantôt la queue du peloton.

A partir du km 11,5, nous regagnons le bord du canal. Pensant en avoir terminé avec les difficultés, je continue à accélérer dans la suite du dernier kilomètre : 5’35 – 5’37… Mon dossard s’est déchiré et ne tiens plus qu’avec une seule épingle. Je l’arrache complètement et le garde à la main (je ne peux pas le balancer, c’est ma puce 😉 )

Et puis, surprise ! une nouvelle difficulté : on doit grimper 2 petites pyramides. Après 13 km, ça casse bien. Je préfère marcher un peu dans la première montée pour récupérer. Je dépasse un concurrent qui me demande un peu d’eau. Je lui donne mon reste de Teisseire. C’est vrai qu’il n’y avait pas de ravitaillement sur ce trail et beaucoup de monde a été surpris et n’avaient pas prévu le coup (moi, quelque soit la course, je ne peux pas courir sans eau, alors je fais comme s’il n’y avait jamais de ravito). Ces 2 km sont avalés en 6’01 puis 5’44.

La fin du parcours, le long du canal est à nouveau très roulante et pour finir, il y a un circuit à faire dans la prairie à côté de l’arrivée. Dans ce dernier kilomètre, je suis à fond. 5’15 et 185 bpm au cardio (98% !)

Je boucle cette course en 1h24’32 (temps officiel) à la 117e place sur 240 finishers. C’est pile dans mon objectif de 1h25.

J’attends nico2gan et dd2012, mais je commence à avoir froid et finalement, après avoir vu nico2gan arriver 5 minutes après, je rentre dans la salle pour me changer.

On se sépare ici, mes 2 compères ayant une après-midi chargée en perspective. Je reste un peu pour la remise des récompenses. Celle-ci se fait attendre un peu trop longtemps et ce sont de nombreux podiums amputés qui s’offrent à nous (de nombreux concurrents classés n’ont pas attendu). Bon, il y en a un qu’on peut excuser, c’est le vainqueur du 30 km qui a fini aux urgences avec une entorse de la cheville.

Bilan de la course :

• très content d’avoir rencontré dd2012 et nico2gan de letsrun, 2 blogrunners du Nord très sympas !
• une super course dans un cadre époustouflant
• une difficulté inattendue : des montées raides et courtes, peu de moments pour récupérer, il faut constamment relancer et pas mal de boue finalement ! Au final, la Garmin n’indique que 60mD+, mais je ne suis pas sur qu’elle puisse enregistrer très précisément ces petites variations de dénivelé. L’organisateur dit 200D+. Mes jambes aussi 😀
• une organisation impeccable : balisage presque parfait, ravito correct. On peut noter 2 choses à améliorer : les horaires trop tardifs des courses et une attente interminable avant les récompenses.
• un chrono relativement correct : 1h24’32. C’est un peu moins bon que le Paris-Versailles, mais si le dénivelé est comparable, le profil de la course est bien différent (une seule grosse et longue difficulté au PV) et on court moins vite sur boue que sur route 😉

Autres Comptes-Rendus

• le CR du vainqueur du 30 km (qui a gagné avec une grosse entorse de la cheville)
• le CR de dd2012
• le CR de nico2gan (letsrun)

Cadeau Bonux : LA VIDEO !

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Les Courbes et Tracé GPS

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